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absolution in stone

Monday 25 May 2009
Martina Topley-Bird Sandpaper kisses



There's no actual point about drawing churches and cathedrals in terms of creativity. That was a big task and I deepened into it because all in all, it made much more sense than just sticking inside my head and observe the failure of my feelings and my behaviors.
Detailing the whole sight was basically intended as a humble gift to someone deserving much more but also a self-inflicted punishment in practice. Though I was happy of it eventually (except the large dark slate roof that ended up messy due to watercolor on bad paper) and feel ready for another intricate image of spiritual and severity symbolism whenever it is needed to bring that troubled man into line.
The drawing is a view of the gothic cathedral Notre-Dame de Rouen ( link ), seen from a fifth floor apartment, almost facing the south portal. The paper is like A2 format and it took about 12 hours of standing on a small balcony. Luckily, I had a very compassionate weather on my side. Clicking on the image pops up the full picture in original cropping.
Sorry for being both confused and mystic again. ;)

Dessin de la cathédrale de Rouen, encre et aquarelle

cloche pied + croche pas

Monday 4 May 2009
Sur le parvis le vent me dit
Certains y croient pourquoi pas toi
Tu as la tête en l'air tu questionnes les pierres
Tu vas le nez en bas tu recomptes les pas
Ce soir c'est samedi tu te mures en ta grotte
L'amour c'est pour les autres
J'ai pour toi quelques facéties ta ta ta taaaa
pétales et riz

aurore

Friday 1 May 2009
[...]
Pendant cette soirée, imprévue, improbable, je me tenais plus droit que d'ordinaire, plus sûr, plus confiant certainement. Observant avec un pas de recul les délires des humains, leurs pores plein de sueur, leur pupille pétillante voilée par le poids d'une paupière supérieure plus pesante qu'il le faudrait.
Tous ceux qui se frôlent, se butinent comme les antennes des fourmis, échangeant des mots, des prénoms oubliés la seconde qui suit; tout ceux qui là, s'évadent, vers une nature plus humaine, ou bien plus inhumaine, le temps d'une emprise alcoolisée_mais qui n'en font rien.
Je crois en la conscience des êtres. En cette substance enfouie, sédiment spongieux absorbant les éclaboussures avant qu'elles ne tâchent, couche valeureuse de raison et de vrai.

Oui nous sommes beaux
Abandonnés, mais beaux. Et je souris à ce visage tenu dans mes deux paumes, et l'embrasse, dans le cou, pas sur les lèvres. C'est un autre sourire qui étend vers moi ses commissures, que je pourrais saisir, et saisir encore, indéfiniment, dans ces songes dont je n'ai jamais honte; un chapelet de dents pour lesquels je n'aurais pas, comme là, le goût âpre du tabac. Des yeux noirs, ouverts grands, qui ne jugent jamais, qui voient trouble mais savent sans demander.

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1/5/2009 aurore
4/5/2009 cloche pied + croche pas
25/5/2009 absolution in stone